mercredi 1 août 2012

Nouveauté.

      Sortit au mois d'avril 2012 cet album un peu comme son interprète, il ne fait pas de vagues.
      Une galette qui consacre deux bluesmen au destin très différent, tout d'abord Big Bill Broonzy c'est le songwriter et chanteur/guitariste que tout le monde connait, l'auteur de plus de 300 titres dans sa carrière qui s’achèvera en 1958 quelques années après que Billy Boy ne commence à enregistrer.
      Et Billy Boy qui depuis sa tendre enfance résidait dans le Chicago's South Side et fût captivé par la musique de Big Bill aussi c'est un ami de ce dernier l'harmoniciste John Lee (Sony Boy Williamson qui l'inspire et lui donne ses premières leçons d'harmonica.
     Bien qu'ayant été un acteur important de la construction du Chicago Blues ainsi que du revival avec les groupes Anglais dans les années 60 Billy Boy Arnold reste quelque peu sous estimé. Rendre un hommage à une idole de sa jeunesse quelques 60 années plus tard n'est pas au départ une évidence Billy Boy Arnold droit dans les rails du blues s'en acquite à la perfection.
       Pour cela il s'entoure de musiciens de premier ordre:
Billy Boy Arnold - vocals, harmonica
Billy Flynn - electric guitar, mandolin
Beau Sample - acoustic bass
Eric Noden - acoustic guitar
Rick Sherry - clarinet, washboard, percussion

01 – Sweet Miss Bea
02 – Goin’ Back To Arkansas
03 – Water Coast Blues aka Girl In The Valley
04 – Key To The Highway
05 – Looking Up At Down
06 – Rider, Rider
07 – Willie Mae Blues
08 – Cell #13
09 – I Want You By My Side
10 – San Antonio Blues
11 – Easy Street
12 – When I Get To Thinking
13 – I Love My Whiskey
14 – Just A Dream
15 – Just Got To Hold You Tight

          Le premier titre semble être en fait connu par Big Bill comme "Sweet Honey Bee" en 1941. De fait on entre directement dans le sujet avec les notes d'harmonica de Billy Boy soutenu par la guitare de Noden qui restitue bien le jeu de Big Bill, la grande différence tient dans le chant, pas que Billy boy soit un piètre chanteur, loin s'en faut, il est un des rares chanteurs actuel à restituer toutes les nuances du blues, la voix de Big Bill semble venir de plus loin et est plus chaude.
         Toute la suite de l'album est de la même veine blues, le piano de Blind John Davis qui accompagne souvent Big Bill Broonzy est ici remplacé par une guitare mais la clarinet, le washboard ou la mandoline confère à l'ensemble une touche retro qui va bien à cet hommage.



La version de Billy Boy Arnold :


1 commentaire:

  1. Coucou, je cherchais la soirée TOMCAT BLAKE ?
    C'était super bien. Big bisous.
    Bab

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